jeudi 29 juillet 2010

Quand la fiction s'immisce dans la réalité...

Travail soigné de Pierre Lemaitre.

Editions poche Le livre de poche, 06/2010, 410 pages.

Résumé: « Dès le premier meurtre, épouvantable et déroutant Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D'autres crimes se révèlent, horribles, gratuits... La presse, le juge, le préfet se déchaînent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes mais celle-ci va le laisser totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu'à la vie même de Camille qui n'échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l'art... »

Mon avis: depuis plusieurs mois j’entends parler de Pierre Lemaitre, notamment grâce au succès de son roman Robe de marié qui a cueilli pas mal de louanges. Alors lorsque le forum d’ A travers les mots… une histoire proposa un partenariat avec Le livre de poche, j’ai bondi dessus.

Pour commencer, l’une des particularité de ce thriller est ancrée dans le physique de son protagoniste (qui sort des sentiers battus) car il est… tout petit! Le commandant Camille Verhoeven ne mesure que 1m45! Autant vous dire que la surprise fut de taille! Outre cette particularité physique peu envieuse dans le milieu de la police, ce personnage a considérablement gagné ma sympathie au fur et à mesure de l’intrigue. En effet, si il apparaît d’abord comme banal et sans grande éloquence, il tend à affirmer son caractère au fil des pages. En effet, être petit n’est pas une fin en soi dans l’élaboration d’un personnage, encore faut-il qu’il soit intéressant malgré cela, ici, Pierre Lemaitre a gagné son pari. Habitué des affaires crapuleuses (vols, braquages, violences conjugales, …), Verhoeven se retrouve confronté à une série de meurtres tous aussi barbares les uns que les autres, et pourtant si différents dans le mode opératoire. Un lien va alors progressivement se tisser entre ces affaires avant de faire éclater une sinistre vérité qui trouve ses origines dans… la littérature policière. En effet, le tueur reproduit dans la réalité des crimes fictionnels tirés de grands ouvrages de polar (que je vous laisse le plaisir de découvrir). Autant vous dire que l’intrigue est plaisante lorsqu’on est un féru de ce genre-là. Je vous laisse le plaisir de découvrir les autres auteurs de talents qui vont permettre au meurtrier de tracer un parcours bien sinistre…

Sur le plan de l’écriture, Pierre Lemaitre ne s’étend pas sur des détails superflus, il va droit à l’essentiel, au risque de paraître parfois trop concis. Cependant, son récit se confine à l’efficace, ce qui lui donne un rythme assez soutenu, notamment dans les dernières pages où un dynamisme époustouflant vous prend à la gorge. Le final est d’ailleurs la partie du livre qui m’a le plus bouleversé…

Laissez-vous donc porter par ce premier volet de la trilogie des enquêtes de Camille Verhoeven qui est un roman bien sympathique (j‘espère que le second volet sortira bientôt). S’il n’est pas un coup de cœur, il est tout de même une lecture recommandée.

Je remercie donc chaleureusement les éditions Le livre de poche et le forum A travers les mots… une histoire pour ce partenariat!

lundi 26 juillet 2010

Une famille loin d'être parfaite...

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (Millénium 1) de Stieg Larsson.


Editions Actes Sud collection Actes Noirs, 09/2006, 575 pages.

Résumé: Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.

Mon avis: Quatre années après sa sortie, je me suis enfin lancé dans cette saga à succès qui a beaucoup fait parler d’elle et de son auteur, brutalement décédé en 2004, mais qui laissa derrière lui une trilogie très vite distinguée par les critiques. Et je dois dire que ce premier opus est très bon, voire même excellent, pourtant le manque d’action qui habite ces pages aurait du me décevoir… Bien au contraire, Stieg Larsson a réussi à élaborer une histoire sur fond d’intrigues familiales en omettant tous les codes du thriller habituel où l’action proprement dite joue un rôle important. Ici, il n’est pas question de gros flingues, de giclées de sang, de bombardements intempestifs ou encore d’attentats machiavéliques. Mais plutôt de réflexion et d’une élaboration complexe d’un puzzle qui fait froid dans le dos. C’est ce que j’ai apprécié dans ce roman: son manque cruel de mouvement et son immobilité envoûtante.
Dès les premières pages, nous suivons deux protagonistes qui évoluent de façon parallèle et qui ne tarderont pas à se croiser pour faire équipe: Mikael Blomkvist et Lisbeth Sanlander. Le premier est un journaliste de formation, co-directeur de la revue suédoise Millénium, qui retrouve sa carrière mise en pièce par un malfrat de l’industrie, Wenneström, qui attaque en justice Mikael pour diffamation et remporte le procès. La carrière de Mikael vacille alors considérablement ainsi que la réputation du journal. Mais un riche industriel, Henrik Vanger, va le contacter afin de soulever un mystère qui s’épaissit depuis trente longues années: la disparition de sa nièce, Harriet Vanger. Il va accepter grâce au contrat alléchant qui est élaboré, à savoir que si il mène sa mission à terme, il pourra obtenir une aide financière importante pour la remise à flot du journal Millénium, ainsi que des informations précieuses sur les activités louches de Wenneström, ce qui permettrait à Mikael de le couler pour de bon. Entre-temps, le second protagoniste mène une enquête sur Mikael afin de vérifier sa fiablité. En effet, Lisbeth Salander, jeune femme anorexique au look de rockeuse trash, travaille pour Milton Security, une société dirigée par Dragan Armanskij qui dresse des enquêtes sur personne pour des particuliers ou bien des entreprises. Lisbeth Salander est la meilleure dans ce domaine, et sa route va croiser celle de Mikael, un duo de choc est né.
J’ai beaucoup apprécié ces deux personnages qui parviennent à être crédibles dès les premières pages, notamment Lisbeth, qui est pourtant un personnage excentrique et totalement en marge des protagonistes habituels du genre du thriller, et qui parvient ici à prendre une place primordiale (faisant d’ailleurs l’objet d’une trilogie).
C’est alors que commence une enquête savamment étudiée par Stieg Larsson, qui ne cesse de nous mener sur de fausses pistes. La tension monte crescendo au fil des découvertes, et les différents personnages suspects prennent des allures menaçantes. De plus, l’action se déroule principalement sur une île privée de la famille Vanger, à proximité de la ville d’Hedestad, ce qui tend à renforcer l’aspect claustrophobe de l’enquête. Cette dernière prend des formes de plus en plus inquiétantes, jusqu’à ce que l’abominable vérité éclate dans le dernier quart du livre telle une bombe à retardement.
L’écriture de Stieg Larsson est agréable à lire et il m’a été impossible de lâcher le bouquin. Il agissait tel un aimant et cette envie d’en savoir toujours plus est un des points forts de ce livre. J’ai beaucoup aimé l’intrigue qui devient lugubre, où l’univers des psychopathes se dessinent irrémédiablement, sans laisser le choix au lecteur que de rentrer dans un monde noir, très noir, où les ténèbres ne sont jamais loin, mais nous côtoient.
En bref, un très bon thriller qui m’a fait passer un agréable moment et qui m’a étonné par sa trame plutôt statique et qui est pourtant aussi efficace qu’un concentré d’action. Il est certain que je me plongerai dans le second opus La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette .

dimanche 25 juillet 2010

What am I doing?!

Je viens vous informer que je viens de faire l'acquisition de mon tout premier véritable roman en anglais (en dehors des ouvrages de la faculté) et il s'agit -comme par hasard- d'un thriller visiblement sanglant qui se déroule à Los Angeles et mettant en scène un tueur particulièrement cruel, le "crucifix killer", voyez plutôt cette magnifique couverture et ce résumé alléchant.

Résumé: " In a derelict cottage in Los Angeles National Forest, a young woman is found savagely murdered. Naked, strung from two wooden posts, the skin has been ripped from her face – while she was alive. On the nape of her neck is carved a strange double-cross: the signature of a psychopath known as the Crucifix Killer.

But that’s not possible. Because, two years ago, the Crucifix Killer was caught and executed.

Could this be the work of a copycat killer? Someone who has somehow accessed intricate details of the earlier murders – details that were never made public? Or is Homicide Detective Robert Hunter forced to face the unthinkable? Is the real Crucifix Killer still out there, ready to embark once again on a vicious killing spree, selecting his victims seemingly at random, taunting Hunter with his inability to catch him?

Robert Hunter and his rookie partner are about to enter a nightmare beyond imagining, where there's no such thing as a quick death. "

The Crucifix Killer by Chris Carter, 430 pages, Pocket Book.

Je l'ouvre bientôt!


vendredi 16 juillet 2010

Dieu se tait, et le diable murmure...

Le chuchoteur de Donato Carrisi

Editions Calmann-Lévy, 05/2010, 440 pages.

Résumé: "Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d'un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement. Dans le huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure... "

Mon avis: C’est certainement le thriller le plus plébiscité de cette année 2010, autant par la blogosphère que par les critiques littéraires, c’est donc avec beaucoup d’excitation que je me suis laissé emporter par les mots de Donato Carrisi. Et pour un premier thriller, c’est une réussite magistrale. Je n’en attendais pas moins de cette perfection soulignée par les lecteurs et le succès que le livre connaît est amplement mérité.

Tout d’abord, je tiens à saluer l’écriture de Donato Carrisi qui est une merveille en soi. L’auteur manipule la langue à la perfection, nous offrant un texte d’une très grande qualité littéraire, ce qui est, à mes yeux, un des éléments de qualité du genre du thriller (et bien au-delà). Il ne se contente pas de donner un reflet fade et descriptif des évènements qui surabondent dans le roman, il prend surtout le temps de nous laisser s’imprégner d’une atmosphère bien particulière, de sentiments qui nous touchent irrémédiablement afin de nous porter à son envie dans des sphères toujours plus oppressantes. On a l’impression de manquer d’oxygène dans cette affaire particulièrement sinistre où un tueur en série machiavélique (à faire pâlir le célébrissime Hannibal Lecter) s’en prend à de jeunes fillettes et orchestre son sinistre dessein par des procédés ingénieux, jouant avec les enquêteurs d’une manière perverse.

Les fausses pistes se succèdent sans pitié avant de relancer l’intrigue grâce à des rebondissements inattendus qui vous laisse coi. L’auteur, à l’image du psychopathe qu’il met en scène, nous manipule sans vergogne pour notre plus grand plaisir afin d’arriver à un dénouement apocalyptique où toute la profondeur de l’affaire surgit tel un monstre des abîmes. Le doute s’installe au fil des pages et la mort gouverne un royaume de plus en plus étendu. Les personnages la côtoient en permanence mais cette fois-ci, le danger peut survenir de partout, personne n’est en sécurité. Le tueur s’infiltre peu à peu au cœur de l’enquête…

Justement, parlons des personnages. Il s’agit d’un équipe du département des sciences du comportement dirigée par le très réputé criminologue Goran Gavila qui est assisté par le jeune Boris, l’élégant agent Stern et l’acariâtre Rosa. Mais cette affaire de disparitions d’enfants n’est pas de leur ressort, c’est ainsi qu’ils vont faire appel à une spécialiste dans le domaine, Mila Vasquez, jeune femme au passé trouble qui va devenir la protagoniste du roman. Elle devient de plus en plus attachante et on se pose des questions sur son enfance qui semble se refléter dans son comportement peu empathique et distant. En bref, j’ai trouvé ces personnages fort intéressants, réservant chacun leur lot de noirceur, comme Donato Carrisi s’échine à nous le faire entendre à travers les pages… tel un chuchoteur. Nous possédons tous notre part d’ombre.

Je vous recommande donc fortement ce roman absolument magnifique qui vous fera passer un moment indéfinissable, qui s’étend bien au-delà des autres auteurs que vous avez pu lire, comme si Donato Carrisi avait réussi à apporter une nouvelle dimension au genre du thriller. Un souffle nouveau résonne dans ces pages noires et sans pitié, qui vous donneront une sensation d’angoisse rarement atteinte depuis le célèbre Le Silence des Agneaux de Thomas Harris, oui encore le terrible Au-delà du mal de Shane Stevens. Donato Carrisi s’inscrit définitivement dans le panthéon des maîtres du genre et j’attends avec une impatience grandissante son prochain roman.

Magistral, tout simplement. Coup de cœur monumental.

dimanche 4 juillet 2010

Perversion quand tu nous tiens!

Echo de Ingrid Desjours

Editions poche Pocket, 06/10, 350 pages.

Résumé: « Ils étaient beaux, riches et pervers. Leur émission pulvérisait l'audimat ; les invités en sortaient humiliés, insultés, blacklistés. Petite lucarne et jeux du cirque... Aujourd'hui, les Frères Vaillant ne sont plus. Et la scène de crime n'est pas belle à voir. En arrivant sur les lieux, le commandant Vivier constate l'horreur des mutilations. Les deux pantins semblent figés en un tableau grotesque, d'un effroyable sadisme. Et l'avis de Garance Hermosa, sexo-criminologue au profil incendiaire, confirme ce premier diagnostic. Certes, les jumeaux ne manquaient pas d'ennemis, mais ce degré de violence rituelle laisse deviner un véritable monstre... Pour le démasquer, le flic et l'experte devront se voir en son miroir sans entrer dans son jeu. Car le crime, comme l'écho, se répète... »

Mon avis: c’est avec beaucoup de curiosité que j’ai ouvert ce premier partenariat et je dois dire que pour une première fois, c’est plutôt réussi. En effet, j’ai passé un agréable moment avec ce thriller fraîchement arrivé dans le monde des livres de poche, d’une auteur que je ne connaissais point.

Ici, pas question de tueurs en série, mais d’un criminel pervers qui commet un meurtre atroce et fortement médiatisé car les victimes ne sont autre que des personnalités fort connues de la télévision et à la réputation sulfureuse: les frères Vaillant. Jumeaux au comportement hautain, narcissiques et particulièrement cruels,ils se font les bourreaux de nombreux personnages publics et alimentent constamment la presse à scandale. Leur meurtre est à la fois un soulagement et un écho malsain d’une victime malmenée, et les suspects pleuvent sur l’enquête. Cependant l’étau se resserre au fur et à mesure des pages pour révéler un suspect plus ou moins inattendu. Une histoire sordide va alors voir le jour dans un milieu où la sexualité s’entremêle étroitement avec un désir de mort.

Pour mener cette enquête délicate, le commandant Patrik Vivier, quinquagénaire solitaire, doit faire équipe avec une psychologue réputée pour ses connaissances en matière de perversion qui répond au doux nom de Garance Hermosa. Sexy en diable, superficielle aux premiers abords et agaçante, elle va heureusement s’affirmer d’une autre manière dans la seconde moitié du roman, où elle va laisser entrevoir les failles de ce masque glamour qui n’est qu’une protection. Pour tout vous avouer, j’ai détesté Garance pendant la première moitié du roman, et je me suis dit que ça démarrait très mal… et finalement, la jeune femme m’a paru un peu moins fade dans le seconde moitié. En effet, elle dévoile une autre facette de sa personnalité, plus fragile et mélancolique, mais elle parvient surtout à éclairer de nombreuses zones d’ombre d’une affaire bien ténébreuse. Cependant, j’ai un peu de mal avec cette figure de la femme fatale… ça rejoint des clichés trop nombreux de l’assistante diaboliquement aguicheuse au sourire de carnassière… mais comme je l’ai dit, Garance est doublée d’une femme plus profonde, ce qui sauve la mise.

L’intrigue est bien menée et Ingrid Desjours, elle-même psychologue, introduit dans les analyses de son personnage Garance des notions très intéressantes qui nous en apprennent un peu plus sur la psychologie d’une personnalité perverse. C’est documenté et bien appuyé, ce qui donne au récit une authenticité bienvenue, on est plongé dans un thriller qui ne dépasse pas les bornes et qui tient la route.

Ce fut donc une lecture agréable et instructive, et je suis prêt à poursuivre les aventures de Garance Hermosa dans le second livre d’ Ingrid Desjours, sorti aux éditions Plon le mois-dernier, qui s’intitule Potens.

Un grand merci à Blog-O-Book pour l’organisation de ce partenariat, ainsi qu’aux éditions Pocket pour la découverte de ce livre.

samedi 3 juillet 2010

Partenariats de juillet...

J'ai trois livres à lire en ce mois de juillet pour trois partenariats, deux en complicité avec Blog-O-Book et un avec le forum A travers les mots...une histoire.

Voici la liste qu'il me tarde d'ouvrir:

Echo d' Ingrid Desjours (Pocket, avec Blog-O-Book)

La nostalgie de l'ange d' Alice Sebold (J'ai lu, avec Blog-O-Book)

Travail soigné de Pierre Lemaitre (Le livre de poche, avec le forum A travers les mots... une histoire.)

Bientôt mon avis sur Echo d' Ingrid Desjours.