
samedi 3 décembre 2011
Il suffit d'une nuit...

jeudi 24 novembre 2011
Désir impérieux!

mardi 22 novembre 2011
Douce Italie...

dimanche 20 novembre 2011
Héroïsme.

dimanche 30 octobre 2011
Eros sous le soleil...

mercredi 26 octobre 2011
"Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins."

dimanche 23 octobre 2011
Bile noire...


La fin du film est magnifique, d’une rare intensité. Elle survient, inexorable, alors que nous y sommes préparés depuis le début. La menace que représente cette planète, qui se rapproche de la Terre et se prépare à la percuter à tout moment, est constante et se fait sentir durant tout le film. Cette angoisse est palpable et laisse le spectateur en émoi jusqu’à la dernière seconde.
Superbe !
samedi 22 octobre 2011
Education sentimentale...

dimanche 16 octobre 2011
Un petit mot...
mercredi 3 août 2011
Organisme Génétiquement Monstrueux...

mardi 26 juillet 2011
Oiseaux en cage... thoracique!

lundi 11 juillet 2011
La vie toute nue...

mardi 28 juin 2011
Charme maléfique...

Résumé : « Au matin de sa nuit de noces, Ariah Littrell découvre que son époux s'est jeté dans les chutes du Niagara. Durant sept jours et sept nuits, elle erre au bord du gouffre, à la recherche de son destin brisé. Celle que l'on surnomme désormais «la Veuve blanche des Chutes» attire pourtant l'attention d'un brillant avocat. Une passion aussi improbable qu'absolue les entraîne, mais la malédiction rôde... »
Mon avis : Joyce Carol Oates est un écrivain prolifique, et chacun de ses livres jette une angoisse indéfinie sur son lecteur. Va-t-on assister à la découverte d’un chef d’oeuvre (comme le sublime Hudson River) ou bien d’un roman franchement moyen (à l’image de Fille noire, fille blanche qui m’avait laissé de marbre) ? Les chutes est censé appartenir à la première catégorie... et j’approuve !
En effet, Joyce Carol Oates nous livre ici un roman d’une rare puissance, où le tour de force de l’écriture même est stupéfiant. Hypnotiques, lancinants et profondément sensibles, les mots de ce roman agissent comme une incantation qui envoûte le lecteur et le plonge dans une dynamique tragique – obsessionnelle – qui ne prendra fin qu’à la dernière ligne.
Le destin de la protagoniste « damnée », Ariah Littrell, est bouleversant. Son premier mari trouvera la mort en se jetant dans les chutes du Niagara le lendemain de leur nuit de noce. Elle se retrouve alors confrontée à une perte inattendue qui agira finalement comme une libération sentimentale, puisqu’elle succombera alors aux charmes d’un jeune avocat de talent, Dirk Burnaby. Mais les malheurs ne semblent pas en avoir terminé avec la jeune femme rousse... Cette sorte de chronique familiale prend alors des allures de tragédie grecque, où le destin semble implacablement lié aux psychologies torturées de ses marionnettes de chair. Ariah, jeune femme fraîchement mariée va se changer peu à peu en femme mûre antipathique parfois, touchante souvent ; et ces fluctuations d’humeur qui rendent le personnage si fort vont finir par guider une vie toute tournée vers un bonheur illusoire, insaisissable. La triste réalité de la vie prend le dessus.
Et, par conséquent, ce roman n’est pas uniquement l’histoire d’une femme malheureuse, mais plus largement le récit d’une triste réalité sociale qui frappa les Etats-Unis dans les années 60 : le boom industriel des régions du Nord et leurs effets néfastes sur les populations et l’environnement. En effet, Joyce Carol Oates dresse ici le portrait d’une ville qui change, qui se métamorphose en gigantesque réservoir d’usines polluantes qui vont mettre en danger des populations de classe moyenne, voire pauvres. Soutenues par des politiciens sans scrupules et des hauts fonctionnaires corrompus, ses expansions industrielles vont répandre leur lent poison dans le plus grand des secrets, dans le silence des sommes d’argent rondouillettes et des mises au silence radicales.
Sur fond d’injustice sociale et de préoccupations environnementales, ce roman apparait comme l’un des plus puissants de Joyce Carol Oates. Son ton grave mais subtil, et son écriture parfaitement maîtrisée m’ont charmé.
Un très grand roman !
mardi 14 juin 2011
...
1. Remercier la personne qui vous a donné ce prix.
Je remercie ma chère amie Malorie qui m’a taggué, certainement curieuse de percer le "secret Morrison » avec ces 7 choses à dévoiler ^^
2. Mettre le logo sur votre blog.

Chez ma belle Malorie, c’est par-ici : http://soifdeliredellcrys.blogspot.com/
4. Dévoiler 7 choses sur vous.
a) Je suis un grand amateur de films d’horreur! Eh oui, étonnant n’est-ce pas, pour un fan de thrillers?! Je voue un intérêt tout particulier pour les « slashers » qui sont des films mettant en scène un méchant tueur en série à la poursuite de jeunes gens complètement paniqués à l’image du légendaire « Scream », ou encore du terrifiant « Massacre à la tronçonneuse »!
b) Je suis un grand consommateur de verres pris en terrasse en ville, en été! Un vrai régal partagé avec des amis. Je ne m’en lasse pas! D’autant plus que Bordeaux est une ville idéale pour s’adonner à ce plaisir estival!
c) Je suis un admirateur de l’actrice… Jennifer Aniston! Elle représente à mes yeux l’idéal féminin: belle mais simple, rayonnante mais discrète, féminine mais pas clinquante! Le rêve! Ces films sont la plupart du temps des navets désolants, mais c’est toujours un plaisir de la retrouver sur grand écran! Je l’ai connue en regardant l’excellente série « Friends » (dont je suis FAN!).
Côté acteurs, j’adore John Malkovich, toujours dans des rôles de méchants! Et sinon Bradley Cooper qui a beaucoup de classe et joue très bien, malheureusement pas assez connu (à part pour son rôle dans « Very Bad Trip »).
d) Je suis un inconditionnel lecteur d’Oscar Wilde (ah bon?!). Son esthétisme et son goût de l’art pour l’art, ainsi que son existence tragique en font un homme de légende. De ce fait, je m’intérèsse beaucoup à la littérature dite « décadente » de la fin du 19ème siècle en Angleterre et en France.
e) Je suis végétarien! (GROS SCOOP!) En effet, depuis l’âge de 2 ans, j’ai arrêté de manger de la viande rouge et blanche pour la simple et bonne raison que j’y suis allergique, ce n’est donc pas par choix. Du coup, je me venge sur les œufs et le poisson!
f) Mon rêve? Ecrire un roman.
g) Mon plus fidèle compagnon? Mon cactus, surnommé Brutus, qui est à mes côtés depuis 5 longues années maintenant. Il n’est pas contrariant, ne me répond pas, n’est pas capricieux!
5. et 6. Nommer 7 blogs qui devront faire comme vous et, mettre leur lien.
Oh les pauvres, ils vont me haïr… mais comme je n’ai pas le choix.. ! J’ai nommé (roulements de tambour!):
Mobylivres, Theoma, Azkadelia, Emilie, Hunter, Richard et Michel.
jeudi 9 juin 2011
Facétieux Oscar Wilde!

Editions 10/18, 02/2010, 460 pages.
Mon avis : Une seconde enquête réjouissante ! Il me tardait de retrouver ce cher Oscar Wilde dans la peau d’un Sherlock Holmes en pleine puissance, aux prises avec un sinistre meurtrier . Le premier livre, Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles, avait été un tel coup de coeur, que je craignais que ce second opus ne fût moins exaltant. Quelle grossière erreur ! Il est tout aussi excellent que son prédécesseur !
L’esprit d’Oscar Wilde est toujours aussi bien peint et on a vraiment l’impresion de cotoyer ce génie du 19ème siècle dans son quotidien et de faire partie de ses joutes verbales entre célébrités de l’époque, notamment Arthur Conan Doyle mais aussi deux nouvelles personnalités qui apparaissent dans ce second opus, l’écrivain Bram Stoker et le peintre Wat Sickert. C’est un vrai plaisir de voir s’animer ces hautes figures culturelles de l’Angleterre victorienne, et c’est encore plus plaisant de les voir être mêlés dans une sombre histoire de meurtres en série, suite à la réalisation ludique du « jeu de la mort », organisé par Oscar Wilde.
Oscar Wilde mène une nouvelle fois l’enquête, assisté par son fidèle ami Robert Sherard qui est le narrateur de l’histoire. Ils vont se retrouver confrontés à une longue liste de suspects qu’ils vont devoir démêler du mieux qu’ils le peuvent avant que leurs propres vies ne soient en danger, notamment celle de Wilde et de Constance, sa femme ! Cette course contre la montre est parfaitement ordonnancée et toutes les pistes et preuvres viennent à point nommé, jusqu’aux révélations finales toujours aussi bien huilées.
En dehors de sa construction impeccable, ce roman est fort bien écrit et l’élégance de style de Gyles Brandreth est un véritable plaisir, à l’image du raffinement de son protagoniste !
Ce second roman de Gyles Brandreth est une réussite, à la hauteur du premier, et je suis encore une fois tombé sous le charme ! Un grand coup de coeur !
samedi 4 juin 2011
L'hiver a tout emporté... même les rêves d'enfant...

Résumé: « Scardale, à peine un hameau au fin fond du Derbyshire, une des régions les plus sauvages et les plus reculées d'Angleterre. Dix maisons qui appartiennent toutes au maître du lieu. Mais, en ce jour de décembre 1963, un événement bouleverse la petite communauté. Alison Carter, belle-fille du châtelain, a disparu. Fugue, rapt ou assassinat ? Impossible que personne ne sache rien. Pourtant l'inspecteur George Bennett se heurte à un mur de silence. Et puis, un à un, savamment orchestrés, des indices surgissent, accablant l'un des habitants de Scardale, le seul qui soit étranger au village. C'est la curée. Il faudra trente-cinq ans et un incroyable concours de circonstances pour qu'éclate la vérité. »
Mon avis: Val McDermid est une écrivain qui a longtemps titillé ma curiosité et voilà que l’opportunité m’a été donnée de l’assouvir en ouvrant un de ses romans, récompensé à de multiples reprises et grandement loué par la critique, j’ai nommé Au lieu d’exécution.
Pourtant, dès les premières lignes, je dois avouer que j’ai bien failli m’ennuyer. Je me suis même demandé s’il s’agissait encore de l’un de ses romans où il faut attendre la 200ème pages pour que l’intrigue se réveille! Mais, très vite, tout s’enchaîne et le lecteur est pris dans un étau dont il ne ressortira pas indemne. C’est d’ailleurs frappant de constater à quel point l’auteur a réussi à donner à son récit une dynamique ascensionnelle qui n’a de cesse de pousser l’intrigue vers des sommets de tension rarement atteints. En effet, les personnages possèdent une telle profondeur psychologique qu’ils en viennent à divulguer des émotions d’une authenticité bouleversante. L’inspecteur en charge de l’enquête, Georges Bennett, fraîchement diplômé, est particulièrement attachant et se retrouve confronté à tous les aléas d’une enquête comme l’appétit féroce des journalistes en mal de sensations ou comme le scepticisme d’un supérieur revêche quant à ses qualités en tant que débutant.
Val McDermid a réussi à construire une intrigue basée sur une sorte de huis- clos angoissant au sein d’une petite communauté rurale où une jeune fille disparaît un soir d’hiver sans que personne ne s’en rende compte. Les soupçons se tournent alors vers un seul homme, d’autant plus que toutes les preuves semblent l’accabler. Si l’enquête semble à première vue classique, la tournure qu’elle prend et la manière dont elle est menée tendent à créer une atmosphère unique pour ce polar hors norme. La structure du roman est parfaite et permet de rendre compte d’une logique implacable. Les éléments de l’enquête sont soigneusement disséminés et se recoupent au moment précis où toutes les pièces du puzzle se recomposent, pour une final éblouissant!
Le final, et quel final! C’est par son dénouement que ce roman est absolument parfait de bout en bout. Jamais mes soupçons ne se sont tournés vers une telle finalité. J’ai été pris par surprise et ma bouche a certainement du dessiner un vaste rond lorsque j’ai découvert la révélation finale! Val McDermid attend son lecteur au tournant pour lui donner une grande claque digne des plus grands polars! Je ne vous révèlerai strictement rien de l’intrigue car ce serait totalement ignoble de ma part de vous en faire part. Ce roman est d’une construction narrative impeccable et vous laissera très certainement bouche bée.
C’est un grand coup de cœur! Bien plus qu’un polar! Un grand roman!
P.S: je remercie chaleureusement, ma chère Florence, pour ce prêt! Un très grand cru!
lundi 23 mai 2011
Oyé, oyé !
Mes chères et chers amis,
J'écris cet article pour vous faire part d'un heureux évènement: l'ouverture du forum des Book Emissaires que j'ai crée avec Miss et Emily. Il s'agit d'un club de lecture facile à utiliser où notre belle communauté grandissante s'entretient de façon conviviale et heureuse sur la littérature, l'actualité et la culture.
Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à venir y jeter un coup d'oeil et nous serons bien sûr très heureux de vous accueillir au sein de cette joyeuse bande de lecteurs compulsifs !
Voici l'adresse: http://les-book-emissaires.forumactif.com/
Au plaisir de vous retrouver ici ou là-bas :D!
mercredi 18 mai 2011
Golden Gate Blues !

Résumé : « Voici le troisième épisode des Chroniques de San Francisco, un feuilleton romanesque à l'humour décapant !
«Entre un ouvrier au grand cœur, une star de cinéma et son médecin favori - Jon Fielding, pour ne pas changer -, Michael court toujours après l'homme de sa vie. Mary Ann, entrée à la télévision, court après le scoop de la sienne. DeDe revient de loin et Mme Madrigal cultive des petites herbes dans son jardinet... Ajoutez à cela quelques kidnappings, une course-poursuite entre l'Alaska et Barbary Lane, et vous aurez une idée de ce pétillant roman d'où on ressort tout étourdi, un sourire bêta scotché sur les lèvres.» Têtu.
«Délicieux, tendrement ironique, chaleureux... Un régal.» Le Magazine littéraire. »
Mon avis : Et voilà un troisième volet réussi qui ne fait que prolonger le plaisir et nous invite à explorer des intrigues toujours plus délirantes ! C’est avec une joie sans précédent que je vous invite à découvrir sans attendre cette formidable saga qui ne vous laissera pas indifférents !
Nous retrouvons bien entendu nos chers et tendres protagonistes, mais quelques années après l’action du second tome, certaines choses ont donc changé... Nous sommes à l’aube des années 80, et voilà que Mary Ann, Mickael et Brian commencent une nouvelle vie ! Célibataire, en couple, prêt à se marier, en pleine crise existencielle, nostalgie des histoires d’amour passées... Un profond séisme affectif ébranle nos amis. Mais qu’à cela ne tienne, leur quête du bonheur reste toujours aussi vivace ! Pour notre plus grand plaisir !
Ce troisième livre nous offre des intrigues absolument déroutantes qui nous transportent de San Francisco jusqu’en Alaska où s’engage une terrifiante chasse à l’homme suite à des kidnappings inquiétants, ou bien jusqu’à Hollywood où Mickael va passer du bon temps sous le soleil torride et les paillettes. De son côté, Mary Ann s’embarque avec Dede dans une aventure palpitante où les spectres d’un passé houleux reprennent vie. Le scoop de la vie de Mary Ann, devenue alors présentatrice de télévision, se déroule sous ses yeux et l’entraine dans des situations périlleuses... et un retournement de situation à la fin du livre qui vous fera froid dans le dos! Comment ne pas avoir envie alors de se plonger avec délectation dans ce roman dynamique et surprenant ?
Si l’action est fulgurante dans cet opus, l’humour en revanche est moins vif. C’est peut-être ce qui m’a un peu dérangé (mais pas beaucoup, hein !). Je n’ai pas autant ri que dans le second livre où les situations cocasses et les discussions hilarantes éclataient à chaque page ! Cependant, cette baisse de régime du côté du rire ne parvient pas à amoindrir l’intérêt que je porte pour cette saga toujours aussi excellente!
En somme, ce troisième livre est très bon et laisse présager un quatrième tome succulent! Je suis donc toujours aussi fan!
lundi 9 mai 2011
Cabinet de curiosité... morbide.

Résumé : « Manhattan. Les ouvriers d'un chantier de démolition s'affairent parmi les gravats, lorsque le bulldozer se fige soudainement devant l'horreur du spectacle qui apparaît : des ossements humains. L'enquête menée par Pendergast, du FBI, l'archéologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback établit qu'il s'agit des restes de trente-six adolescents, victimes d'un tueur en série, le Dr Leng, ayant sévi à New York vers 1880. Les jours suivants, plusieurs meurtres sont commis selon le mode opératoire de Leng. Se peut-il que ce dingue soit toujours vivant ? Ou aurait-il fait des émules ? »
Mon avis : Quelle aventure ! Pour cette première expérience de lecteur aux côtés du tandem Douglas Preston/ Lincoln Child, je dois vous avouer que j’ai été comblé. Ces deux auteurs de talent ont réussi à me tenir en haleine jusqu’à la dernière page, jonglant habilement avec tous les bons ingrédients d’un thrillerde grande qualité: meurtres énigmatiques, fausses pistes, manipulation et moments de pure angoisse.
L’intrigue, dès les premières pages, est de facture assez classique : la découverte de plusieurs corps amoncelés au fond d’un sinistre charnier. Là où l’originalité prend son essor c’est lorsque ces meurtres vont être assignés à un cruel tueur en série de la fin du 19ème siècle qui s’était donné pour objectif une quête délirante... Mort depuis des décennies, cet abominable psychopathe fait reparler de lui, sorti des tréfonds administratifs du Muséum d’Histoires Naturelles de New-York, alors que le monde semblait l’avoir parfaitement oublié. C’est alors qu’une série de crimes ébranle la Grosse Pomme et laisse transparaitre le spectre du tueur tant redouté. Le Dr Leng est de retour? L’intrigue est lancée et nous voilà complètement immergés dans une enquête qui se promet des plus angoissantes !
Toute l’originalité de ce thriller réside également dans son protagoniste qui n’est autre qu’un agent du FBI au teint blâfard, aux cheveux presque blancs, aux manières élégantes et raffinées, au langage choisi, et qui a le chic de se faire conduire en Rolls Royce ! Une classe phénoménale ! J’ai nommé, le désormais charismatique et non moins singulier : Pendergast. Ce personnage excentrique donne un caractère mystique à ce thriller malsain, d’autant plus qu’il apporte avec lui toute son histoire personnelle mystérieuse et fascinante qui illuminera cette enquête d’un jour nouveau.
Il est accompagné de la ravissante paléontologue Nora Kelly qui va être embarquée dans cette dangereuse affaire aux côtés de son petit ami, le journaliste impétueux Smithback et le flic irlandais O‘Shaugnessy.
lundi 25 avril 2011
"I wish I was a punk rocker with flowers in my hair"

Résumé : « Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux Etats-Unis, un succès croissant, critique autant que public : bien au-delà de San Francisco et d'un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto. La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l'écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet (...). Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier - jusqu'à la reine d'Angleterre. »
Mon avis : Waouh ! Waouh ! Waouh ! (si je le pouvais, j’en rajouterai d’autres !). Ce second opus des aventures de la joyeuse bande du 28, Barbary Lane est une réussite totale ! Un pur bonheur !
C’est avec une joie débordante que nous retrouvons ici nos très chers protagonistes du premier livre. Débordant d’énergie, toujours plus drôle et décalé, toujours plus sensible, Armistead Maupin nous offre un roman d’exception. Nos héros ont évolué depuis leurs premiers déboires et nous les suivons vers de nouvelles directions, vers de nouveaux horizons qui vont nous mener à des révélations surprenantes, des situations cocasses, des saynètes hilarantes et des moments de belles émotions ! Michael, insatiable romantique, va peut-être retrouver l’homme de ses rêves dans une croisière, de même que la belle mais désespérée Mary Ann. De son côté, la logeuse, Anna Madrigual délivre un lourd secret, Mona en apprend de belles, et Brian nourrit des fantasmes singuliers à travers une paire de jumelles sur le toît de Barbary Lane. Autant de bouleversements qui vont ébranler nos amis et leur donner bien du fil à retordre : un homme amnésique qui balbutie dans son sommeil des paroles sybillines, un bordel perdu au milieu du désert, une étrange pension pour sexagénaires bourges au fond des bois, une mort impévue ou encore une enquête privée sur la véritable identité d’un des locataires de Barbary Lane !
J’ai adoré l’humour de ce second livre. Le premier était déjà drôle, mais alors celui-ci est souvent à mourir de rire. L’art du dialogue, qu’Armistead Maupin maîtrise à la perfection, permet de jouer avec des conversations désopilantes où pleuvent les sous-entendus ironiques. Le personnage de Michael est absolument délicieux, un vrai bout-en-train qui s’affirme ici avec des expressions toujours aussi comiques, doublé d’une profondeur sentimentale touchante qui ne vous laissera pas indifférent. C’est indéniablement le plus attachant.
J’ai déjà hâte de me plonger dans le troisième volet des aventures de cette petite troupe enchantée qui m’entousiasme toujours plus ! Armistead Maupin a réussi à forger une saga magnifique qui touche tout le monde, sans exception, et qui parvient à lancer de beaux messages de tolérance et d’espoir, et nous permet de croire en la beauté de la vie. MAGNIFIQUE !
SECOND COUP DE COEUR! (étonnant, hein ? !)
jeudi 21 avril 2011
"Je peux résister à tout, sauf à la tentation."

Après Salomé, voici que je me plonge dans une des comédies les plus célèbres d’Oscar Wilde : L’éventail de Lady Windermere. Le changement de registre est radical mais le plaisir éprouvé reste le même. Wilde est un vrai touche-à-tout et nous livre ici une comédie sociale croustillante qui prend son essor à travers un énorme malentendu qui va bouleverser toute la pièce.
L’effet de surprise est porté par une construction judicieuse. Le dernier acte révèlera le fin mot de l’affaire et confirmera nos soupçons. L’angoisse de la révélation est omniprésente, ajoutant une atmosphère électrique à la pièce.
L’Eventail de Lady Windermere est surtout une puissante satire de la haute société londonienne de la fin du XIXème siècle, qui s’enferme dans une décadence morale toujours plus profonde. Les sombres histoires de tromperies infâmes au sein même des familles les plus respectables apportent un doux parfum de scandale qui ne cesse d’aromatiser les conversations. Les langues se délient et les réputations s’affaissent. Les nobles gens s’amusent d’une manière hypocrite et n’ont point de scrupule à pointer du doigts les pêchés des uns pour mieux camoufler les leurs. Dans ce tourbillon de débauche sous-jacente, Wilde s’ancre en plein dans la question de la moralité et du pêché, sont-ils si dissociables l’un de l’autre ? A ce propos, Lady Windermere, ballotée par des sentiments fâcheux pour son mariage, ouvrira les yeux sur la véritable nature du monde : « Il n’y a qu’un monde pour nous tous. Le bien et le mal, le pêché et l’innocence y vont et viennent en se tenant par la main. »
Juste pour le plaisir : Lord Darlington, infatiguable dandy hédoniste à l’image de Lord Henry Wotton dans Le portrait de Dorian Gray, apporte ici une des nombreuses réparties croustillantes de cette pièce: « [...] j’ai peur que les gens honnêtes ne fassent beaucoup de mal en ce monde. A coup sûr, le plus grand mal qu’ils font, c’est de donner une importance extraordinaire à ce qui est mauvais. Il est absurde de diviser les gens en honnêtes et malhonnêtes. Les gens sont charmants ou ennuyeux. Je me range du côté des gens charmants [...] ».
Une comédie wildienne à savourer, sans modération !
mercredi 20 avril 2011
"Salomé, dansez pour moi."
Si nous connaissons avant tout Oscar Wilde pour son fameux Portrait de Dorian Gray, n’oublions pas qu’il fut aussi un éloquent dramaturge, notamment avec cette tragédie en un seul acte où le dandy anglais reprend, de manière libre et personnelle, le mythe de Salomé.
Toute la puissance du texte est tournée vers la figure envoûtante et perverse de la vierge Salomé, belle-fille d’Hérode Antipas. Sa comparaison à la lune, excellente trouvaille de Wilde, lui confère un aspect sinistre et mortifère. La déesse Diane luit en elle et lui insuffle une cruauté sans précédent envers la gente masculine. Le mythe est revisité, notamment dans ses dernières lignes et Wilde lui confère une esthétique décadente à travers les descriptions de pierres précieuses notamment, mais également aux allusions à la Babylone-prostituée du Nouveau-Testament. Salomé est une figure biblique prisée par les contemporains de Wilde, notamment dans A rebours de J-K Huysmans, où le protagonsite, Des Esseintes, se plonge d’admiration dans les célèbres tableaux de Gustave Moreau représentant ces fameuses scènes de la danse de Salomé et de l’éxécution de sa demande sinistre : la décapitation de St Jean-Baptiste (rebaptisé Iokanaan dans la pièce).
(Gustave Moreau, Salomé)
Cette tragédie est à découvrir et à savourer. La plume de Wilde, toujours aussi richement décorée, vous portera vers des sommets lyriques qui n’auront pas fini d’hanter votre esprit.
Un petit bijou wildien !
mardi 19 avril 2011
"If you're going to San Francisco, be sure to wear some flowers in your hair"

Editions 10/18, 03/2000, 380 pages.
Résumé : « Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au cœur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du «beau volcan». Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour «chats errants». Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et disciple de «l'amour interdit» et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga. »
Mon avis : Un enchantement ! Je viens de terminer ce formidable roman, et voilà que j’en redemande ! Quel bonheur ! Et heureusement, il y a six tomes au total !
Autant vous le dire tout de suite : ce roman est une pure merveille. Les personnages sont touchants, les multiples intrigues, saisissantes et l’ambiance générale, euphorique. La ville de San Francisco surgit comme un des derniers bastions de la liberté, baignée de soleil, ensorcelée par une chaleur lubrique, ses habitants sont gagnés par une folle envie de mordre la vie à pleines dents !
Le roman est simple : c’est l’histoire d’une joyeuse bande de locataires à la recherche du bonheur. Les portraits dressés par Armistead Maupin sont réjouissants : une logeuse hippie, Anna Madrigal, qui offre des joints à ses locataires qu’elle considère comme sa propre famille ; Mona, une belle jeune femme désepérement seule, accompagnée de son colocataire gai et gay, Michael, Don Juan de ses messieurs et éternel bout-en-train; Brian, un fieffé coureur de jupons, qui joue les gros bras devant les midinettes californiennes, et enfin, la nouvelle venue : Mary Ann Singleton, un peu coincée et pas franchement emballée (au départ !) par cette atmosphère orgiaque qui règne à San Francisco ! Mais la jovialité contagieuse qui règne sur Barbary Lane aura tôt fait de donner au roman ses tournures rocambolesques qui m’ont tant fait sourire, voire rire !
Armistead Maupin use d’un humour ravageur, d’autant plus qu’il maitrise à merveille l’art du dialogue ! L’écriture est efficace et irrésistiblement enjoleuse, le roman se lit d’une seule traite et ne cherche pas à s’enfermer dans des descriptions inutiles ou des lenteurs stylistiques... Tout est fait pour que le lecteur passe un moment de détente absolue, proche de l’ivresse. Les dialogues que concotent l’auteur forment l’essentiel de la narration et enrichissent sans cesse l’intrigue.
Au vue de mes nombreux points d’exclamation, vous aurez compris que ce roman est un énooorme coup de coeur! Si vous voulez passer un moment délicieux en compagnie de protagonistes tous aussi attachants les uns que les autres, n’hésitez plus, San Francisco, la ville où tout est permis, vous accueille à bras ouverts !
COUP DE COEUR MONUMENTAL ! ! !
* part s’acheter le second tome !*
samedi 16 avril 2011
Quand les criminels se mettent au dessin...

mercredi 30 mars 2011
Cross your heart and hope to die. Quickly!
Editions Pockets Books 08/2009, 420 pages (Editions en France: First Thriller, 01/2011)
Résumé: "In a derelict cottage in Los Angeles National Forest, a young woman is found savagely murdered. Naked, strung from two wooden posts, the skin has been ripped from her face – while she was alive. On the nape of her neck is carved a strange double-cross: the signature of a psychopath known as the Crucifix Killer.
Robert Hunter and his rookie partner are about to enter a nightmare beyond imagining, where there's no such thing as a quick death. "
Mon avis: C’est une première! J’ai enfin lu mon premier thriller en anglais! Depuis le temps que je me promettais de le faire, mais j’étais sans cesse retardé par ma peur d’un niveau trop faible en anglais, mais mon amour pour cette langue a été plus fort et je me suis lancé. Et quelle bonne surprise! Je n’ai pas eu à sortir le dictionnaire pour chaque mot, au contraire, je l’ai lu comme un livre écrit en français. Je ne peux que vous encourager à en faire de même car c’est vraiment une excellente expérience! Et notamment avec ce thriller…
En effet, je n’avais pas connu un tel engouement de lecture depuis ma découverte du brillant auteur américain Richard Montanari! Autant vous dire que l’éloge qui va suivre vous mènera irrémédiablement sur la piste d’un immense coup de cœur!
Tout est bon dans ce thriller: sa structure, son intrigue, ses personnages, sa tension plus que palpable, son écriture. Tout est parfaitement calibré, une danse macabre qui ne laissera pas le lecteur indemne. L’histoire commence d’ailleurs sur un moment d’extrême angoisse où l’odeur d’une mort abominable flotte sans pudeur. Tout est orchestré en fonction de cette scène première et le reste de l’intrigue va se découdre comme une pelote de laine jusqu’à laisser apparaître le cordon final où tout vient s’emboîter à la manière d’un puzzle. Rien n’est laissé au hasard, tout fait signe. Le lecteur est tout bonnement manipulé et la surprise finale est de taille à vous surprendre! Je n’en dévoilerai pas plus car cette histoire de tueur en série machiavélique, somme toute assez banale dans le paysage du polar actuel, offre une perspective nouvelle, une tournure mieux exploitée que la plupart de ses congénères que je vous laisse le plaisir de découvrir.
J’ai beaucoup aimé les deux inspecteurs de ce roman: Robert Hunter et Carlos Garcia. Le premier est un spécialiste des serial killers, doté d’une sorte de sixième sens, autrement dit d’un sens accru de l’observation. Après la perte de son ancien partenaire, une nouvelle recrue vient lui prêter main forte dans l’épineuse affaire du « Crucifix Killer », il s’agit de Garcia, plus jeune et moins expérimenté mais avide d’apprendre les rudiments du métier et de connaître ses moments les plus éprouvants… Peu à peu, ils vont se lier d’amitié et former un couple à la Starsky et Hutch vraiment très plaisant, parfois drôle et émouvant. Une vraie réussite!
L’écriture est très efficace (j’espère qu’il en est de même dans la traduction française) et les pages se tournent sans prévenir. Tout le style de l’auteur est tourné vers des effets d’attente angoissants, des revirements de situations soudains. C’est une écriture dynamique, sans fioritures, qui vous fera passer de délicieux moments de pure montée d’adrénaline!
Chris Carter est un génie du thriller, une magnifique découverte que je ne suis pas prêt de lâcher! J’ai d’ors et déjà commandé le second roman intitulé The executioner! Il me tarde de retrouver Hunter et Garcia!
Un grand et immense coup de cœur! Une nouvelle étoile du thriller est née! Formidable!
P.S: si le souvenir de la langue anglaise n’est pas très loin de vous, n’hésitez surtout pas à privilégier la version originale!